Stephen Harper a soutenu, vendredi, qu'une campagne électorale n'était pas le bon moment pour discuter d'un accroissement des efforts militaires du Canada en Libye.

Le premier ministre a affirmé que le Parlement devait être consulté avant que le gouvernement ne puisse envoyer davantage d'avions militaires pour déloger Mouammar Kadhafi.

Des conflits ont émergé entre les pays membres de l'OTAN quand les États-Unis se sont retirés des opérations de bombardement, laissant du même coup la complexe tâche de faire respecter la zone d'exclusion aérienne à une poignée d'autres alliés.

Stephen Harper a réitéré que Kadhafi devait être renversé et a félicité les militaires canadiens pour leur travail en Libye. Cinq cents membres du personnel militaire, une frégate et sept chasseurs canadiens sont déployés dans le secteur.

«Nous avons pris un engagement et nous le respecterons: il n'y aura pas de troupes canadiennes au sol en Libye», a cependant précisé le premier ministre.

«Les discussions vont se poursuivre avec nos alliés internationaux à propos d'une participation accrue du Canada», a expliqué M. Harper.

À la mi-mars, le Parlement a autorisé la participation du Canada à l'opération militaire en Libye pour une durée de trois mois.

Vendredi, le ministre canadien des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, rencontrait ses homologues de l'OTAN à Berlin.

La France et le Royaume-Uni souhaitent déployer plus d'avions capables d'attaquer des cibles au sol en Libye.