Hillary Clinton, la chef de la diplomatie américaine, a dit mercredi s'attendre à «de nouvelles annonces dans les jours à venir» de pays arabes participant aux opérations militaires en Libye.

«Je suis satisfaite de la participation arabe. Il y aura de nouvelles annonces dans les jours qui viennent», a promis la secrétaire d'État lors d'un point de presse.

Le premier ministre britannique David Cameron avait annoncé plus tôt que le Koweït et la Jordanie apporteraient un «soutien logistique» à l'opération.

Le soutien de la Ligue arabe à l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne a été invoqué par les puissances occidentales comme l'une des principales justifications des bombardements entrepris sur la Libye depuis samedi 19 mars.

Les Emirats arabes unis, la Jordanie, le Maroc, l'Irak, le Qatar et la Ligue arabe étaient représentés au sommet de Paris qui a lancé l'intervention militaire.

Mais jusqu'à présent, seul le Qatar a déployé des intercepteurs et des appareils d'appui dans une première contribution mardi.

Les Emirats ont dit lundi vouloir limiter leur engagement en Libye à une aide humanitaire.

Mme Clinton a par ailleurs été invitée à préciser ses propos de la veille, selon lesquels des proches du colonel Mouammar Kadhafi ont pris des contacts dans le monde entier pour trouver une porte de sortie au conflit.

Elle a répondu, sans entrer dans le détail, que «la façon la plus rapide» pour le colonel Kadhafi de mettre fin aux opérations serait de décider de quitter le pouvoir. Elle a également appelé le régime à «instituer un véritable cessez-le-feu», se retirer de ses positions et organiser une transition».

La secrétaire d'État a aussi estimé que de nombreux Libyens étaient «plus en sécurité aujourd'hui, grâce à l'action entreprise par la communauté internationale».