Les militants sunnites du groupe État islamique en Irak et au Levant (EI) se sont emparés jeudi du plus grand barrage d'Irak, ce qui leur donne le contrôle de la rivière qui traverse le coeur de la capitale, Bagdad.

Des habitants de la région ont confirmé à l'Associated Press, sous le couvert de l'anonymat, que les combattants kurdes qui protégeaient le barrage de Mossoul ont été délogés.

État islamique a affirmé, sur Internet, qu'il s'est emparé de 17 villes et villages, en plus du barrage, au cours des derniers jours. Le contrôle du barrage lui donne aussi accès à de vastes ressources hydriques et hydroélectriques.

Au Liban, les militants syriens - dont des membres d'État islamique - qui avaient envahi la ville frontalière d'Arsal ont essentiellement quitté les lieux, ce qui a permis à l'armée libanaise de libérer sept soldats capturés et à des ambulances d'évacuer des dizaines de blessés, surtout des femmes et des enfants.

Les combats auraient fait une quarantaine de blessés, dont plusieurs enfants.

Le gouvernement français a demandé jeudi au Conseil de sécurité des Nations unies de se réunir d'urgence pour discuter des progrès des militants d'État islamique et des «atrocités intolérables» qu'ils commettraient.