(Rio de Janeiro) Les autorités brésiliennes ont confirmé vendredi la mort de 217 personnes lors des inondations et glissements de terrain causés par les pluies diluviennes à Petropolis, où de nouveaux corps ont été déterrés 10 jours après la tragédie.

D’après la police, près d’un cinquième des victimes étaient des enfants, soit 42 au total, selon le dernier bilan provisoire.

À ce jour, 33 personnes restent portées disparues, tandis que 203 des 217 corps retrouvés ont été identifiés.

La mairie a par ailleurs indiqué que près de 900 habitants de Petropolis demeuraient hébergés dans des structures d’accueil d’urgence.

Les familles, qui ont dû quitter leur logement en raison des glissements de terrain et des inondations ayant dévasté des quartiers entiers, ont commencé à remplir des demandes d’allocations cette semaine.  

Chacune d’entre elles devrait recevoir 1000 réais (environ 248 dollars canadiens) par mois pour se reloger.

PHOTO SILVIA IZQUIERDO, ASSOCIATED PRESS

Vue sur Petropolis, le 22 février

Petropolis, ville très touristique avec ses nombreux monuments datant de l’époque où elle était la résidence d’été de la Cour impériale, au 19e siècle, avait déjà connu des tragédies similaires, en 1988 (171 morts) et en 2013 (33 morts).

Sans compter les terribles orages de 2011, qui avaient fait plus de 900 morts dans toute la région montagneuse au nord de Rio de Janeiro, qui comprend Petropolis, mais aussi Teresopolis, Itaipava et Nova Friburgo.

Les précipitations extrêmes ont également atteint d’autres régions du Brésil ces derniers mois, avec des dizaines de morts dans les États de Bahia (nord-est), Minas Gerais (sud-est) et Sao Paulo (sud-est).