L'ouragan Alex, le premier de la saison cyclonique dans l'Atlantique, a été rétrogradé jeudi au rang de tempête tropicale, alors qu'il se déplaçait au dessus du territoire mexicain, a annoncé l'agence météorologique américaine (NWS).

Alex, classé premier de la saison cyclonique dans l'Atlantique avant d'être rétrogradé, a frappé le nord-est du Mexique avec des pluies torrentielles et des vents violents jeudi, perturbant les opérations de nettoyage de la marée noire dans le golfe du Mexique. Alex avait atteint la côte de l'État mexicain de Tamaulipas, près de la frontière sud des États-Unis, tard mercredi soir. Il avait alors un statut d'ouragan de catégorie 2 mais, avant 6H00 GMT jeudi, il s'est affaibli et a été rétrogradé à la catégorie un sur une échelle de cinq, puis rétrogradé à nouveau au rang de tempête tropicale par le Centre national des ouragans (NHC) américain, basé à Miami.

Les autorités mexicaines n'ont pas immédiatement signalé de victimes, bien qu'une femme de 23 ans ait trouvé la mort lorsqu'Alex était entré une première fois au Mexique après avoir touché la côte du Yucatan (sud) lundi.

Au moins dix autres personnes avaient péri lorsqu'Alex était passé par le Nicaragua, le Guatemala et le Salvador pendant le week-end dernier.

Au Mexique, quelque 17 500 personnes ont été évacuées jusqu'ici dans l'État de Tamaulipas, dont la totalité des 2 000 habitants du petit port de pêche de La Carbonera où les maisons sont en bois.

Par ailleurs, toujours dans cet État, la marine mexicaine a ordonné à environ 2 000 marins de ne pas prendre la mer.

La moitié de la localité frontalière de Matamoros, en face de Brownsville (États-Unis), était inondée et les télécommunications perturbées, ont indiqué des responsables locaux.

Des tornades ont été signalées dans le sud du Texas américain voisin.

Plusieurs accidents de voiture ont été rapportés à Nuevo Leon.

L'ouragan n'a pas touché de plein fouet la zone de la marée noire au large de la Louisiane, bien que BP ait suspendu certaines opérations de récupération du pétrole en raison des vents qui forment de hautes vagues.