Les militants écologistes de l'Environmental Justice Foundation ont lancé une enquête secrète sur les bateaux de pêcheurs en espérant mesurer leur impact dévastateur sur les stocks de poisson d'Afrique. Ce qu'ils ont découvert est autrement plus troublant. Sur ces bateaux pirates, les travailleurs sont traités dans des conditions d'abus proches de l'esclavage.

Les conditions décrites par les militants, dans un long reportage publiées par The Guardian, donnent froid dans le dos: nourriture périmée, insalubrité et travail éreintant sans aucun filet de sécurité. Côté salaire? Inexistant. C'est-à-peine si ces esclaves des temps modernes reçoivent une boîte de déchets de poissons, qu'ils peuvent revendre au marché pour quelques dizaines de dollars.

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