Rasée par une tornade en mai 2007, la petite ville de Greensburg, au Kansas, a décidé que sa reconstruction se ferait de manière écologique. Un projet qui fait déjà figure de modèle pour l'avenir, relate L'Hebdo de Lausanne.

Quand Steve Hewitt se remémore les jours qui ont immédiatement suivi la tornade du 4 mai 2007 qui a rasé Greensburg, une ville de 1 400 habitants, dans l'ouest du Kansas, il parle de l'«évidence» qui s'est alors imposée à tous. L'évidence de reconstruire, malgré le fait que 95 % des maisons aient été détruites. L'évidence de, surtout, rebâtir «mieux, plus intelligemment». «Le reste a suivi», raconte cet administrateur de la ville. Un an plus tard, Greensburg se vante d'être la première ville verte des États-Unis, et le futur, même s'il est encore pavé d'obstacles, n'a jamais semblé aussi prometteur.

«Le fait de partir de zéro est à la fois une bénédiction et un défi», poursuit Steve Hewitt dans le petit bungalow qui fait toujours office de bâtiment administratif de la ville.«Cela permet de tout concevoir de nouveau, la planification, le zonage, les infrastructures.»

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