À ne pas inviter à la même sauterie : le vice-président républicain Dick Cheney et le parlementaire démocrate Charles Rangel, qui incarnent les deux pôles de la politique américaine.Élu de Harlem, Rangel pourrait devenir un des hommes les plus puissants de Washington à la faveur des élections de mi-mandat. Si les démocrates reconquièrent la majorité à la Chambre des représentants, il sera président d'un comité où passe beaucoup d'argent (Ways and Means).

Un tel scénario fait craindre le pire au vice-président. «Je pense que ce serait mauvais pour l'économie, a dit Cheney lors d'une entrevue sur la chaîne Fox. Charlie ne comprend pas comment fonctionne l'économie.»

Invité à commenter ces propos par le New York Post, Rangel a traité le vice-président de «vrai fils de pute». «Il aime la confrontation», a-t-il ajouté. Et toi, Charlie?