Un sondage Gallup indiquait en septembre que les Américains étaient plus ouverts à l'idée d'élire une femme ou un Noir à la présidence qu'un homosexuel ou un athée. Dans la course à l'investiture démocrate, les membres de ce parti pourraient avoir à choisir entre une femme (Hillary Clinton) et un Noir (Barack Obama). Selon les analystes politiques cités par le New York Times dans cet article, les États-Unis accepteront plus facilement la candidature d'une femme (blanche) qu'un homme (noir).«Il y a encore un certain degré de racisme aux États-Unis - que ce soit conscient ou non», confie au Times Geraldine Ferraro, première femme à briguer la vice-présidence. Cela dit, un candidat noir comme Colin Powell aurait pu être élu à la présidence s'il avait décidé de se lancer dans la course, selon David Bositis, spécialiste à Washington des questions raciales.