Dans un discours important prononcé à Los Angeles aujourd'hui, John McCain a semblé signaler la fin de l'unilatéralisme qui a marqué la politique étrangère de l'administration américaine sous George W. Bush. Comme il l'avait fait la semaine dernière en Europe, il a mis l'accent sur la coopération internationale pour lutter contre des problèmes comme la torture et le réchauffement climatique. Je cite dans le texte deux extraits de son allocution :

"Today we are not alone. Our great power does not mean we can do whatever we want whenever we want, nor should we assume we have all the wisdom and knowledge necessary to succeed."

"We need to listen--WE NEED TO LISTEN--to the views and respect the collective will of our democratic allies. When we believe international action is necessary, whether military, economic, or diplomatic, we will try to persuade our friends that we are right. But we, in return, must be willing to be persuaded by them."

Sur l'Irak, le sénateur de l'Arizona a réitéré son opposition à un retrait prématuré des troupes américaines. Les démocrates n'ont pas attendu son discours pour rappeler ses déclarations sur une présence américaine qui pourrait durer 100 ans et plus.

(Photo Reuters)