Le New York Times explore aujourd'hui l'impact du facteur racial dans la course à l'investiture démocrate, cherchant à comprendre pourquoi Barack Obama éprouve des difficultés à remporter le vote des Blancs de la classe ouvrière et celui des personnes âgées. De dire David Axelrod, stratège principal du sénateur de l'Illinois : «Je suis sûr que ça (le facteur racial) joue un peu, et je pense qu'il y a une propension chez les personnes âgées à voter pour ce qui est familier.» Et d'ajouter : «Voilà un gars qui s'appelle Barack Obama, un Afro-Américain, relativement nouveau. C'est beaucoup de changement.»

Dans un autre article en apparence contradictoire, le quotidien new-yorkais se penche sur la carte électorale et conclut qu'Obama pourrait faire aussi bien que sa rivale en novembre dans les États populeux que celle-ci a remportés. Qui plus est, Obama aurait de meilleures chances que Clinton d'enlever des États comme le Missouri, la Virginie, le Colorado et l'Iowa. Selon le sondeur Peter Hart, cet avantage s'expliquerait par la capacité du sénateur d'Illinois de récolter en novembre un plus grand nombre de votes chez les indépendants et les républicains.

Les sondages que l'on trouve dans ce billet semblent indiquer qu'Obama pourrait en effet changer la carte électorale en novembre, mais le chroniqueur Robert Novak n'en croit rien, comme on peut le lire ici.

(Photo Reuters)