Le Piano Man et le Boss, deux figures iconiques de la région new-yorkaise - l'un est originaire de Long Island, l'autre vient du New Jersey - donneront leur premier concert conjoint le 16 octobre au Hammerstein Ballroom à New York. L'événement servira à amasser des fonds pour la campagne de Barack Obama, qui sera de la partie.

Bruce Springsteen n'en sera pas à sa première expérience du genre, ayant chanté pour John Kerry en 2004. Je ne me souviens cependant pas d'avoir vu Billy Joel participer à un concert pour un candidat présidentiel. Il a d'ailleurs déjà émis des réserves sur l'engagement politique des artistes. À ce sujet, je cite un passage du compte rendu de l'entrevue qu'il accordait récemment à Alain de Repentigny de La Presse :

Pourtant, Billy Joel ne se considère surtout pas comme un artiste "politique". Même que ça l'énerve un peu quand un chanteur ou une célébrité dit aux gens quoi penser: "Je trouve ça insultant. Et parfois, c'est contre-productif parce que ça provoque un ressac. Pourquoi devrais-je me fier à un pianiste? Qu'est-ce qu'il y connaît au juste? Et si je me trompais (rires)? Je ne suis pas assez convaincu de mes opinions politiques pour que ça vaille la peine de les partager avec tout le monde."



Quoi qu'il en soit, je suis toujours dans cet état d'esprit :