Le New York Times publie aujourd'hui un long reportage sur les amitiés du secrétaire au Trésor Timothy Geithner avec les banquiers de Wall Street. À l'époque où il était président de la Réserve fédérale de New York, Geither avait pour mission de surveiller plusieurs des institutions financières les plus puissantes des États-Unis. Il a peut-être failli à la tâche en raison de l'étroitesse de ses liens avec quelques-uns des plus gros joueurs de Wall Street, dont les dirigeants de Citigroup. Je traduis un paragraphe clé de l'article du Times :

Mais malgré tous ses liens avec Citi, M. Geithner a, de façon répétée, raté ou ignoré des indices de la débandade de la banque - et du reste du système financier. Quand il a réussi à identifier des problèmes, ses réponses ont été trop timides, ou trop tardives.

Les critiques de Geithner, dont l'économiste Joseph Stiglitz, qui est cité par le Times, estime que le secrétaire au Trésor continue de voir le système financier avec les yeux de ses amis de Wall Street et de penser que «ce qui est bon pour Wall Street est bon pour l'Amérique». Disons que je ne suis pas sorti rassuré de la lecture de l'article du quotidien new-yorkais.

(Photo The New York Times)