Un char, en bon québécois, c'est une auto. Et un vendeur de chars, c'est ce que Barack Obama est devenu, plus que jamais, en annonçant hier que le constructeur automobile Chrylser aura recours au chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites pour une période qui pourrait durer jusqu'à 60 jours. Je cite une des déclarations de ce président pour le moins polyvalent :

«Si vous songez à acheter une voiture, j'espère que ce sera une voiture américaine. Je veux vous rappeler que si vous décidez d'acheter une Chrysler, votre garantie sera en sûreté parce qu'elle est assurée par le gouvernement des États-Unis.»

(Photo AFP)