Tous les quotidiens et réseaux de télévision américains ont traité les discours de Barack Obama et Dick Cheney sur la sécurité nationale hier comme un duel mettant aux prises deux politiciens dont les idées ont un poids comparable. Or, comme le souligne avec justesse David Brooks dans cette chronique, les politiques antiterroriristes de l'ancien vice-président ont été rejetées par George W. Bush après sa réélection en 2004, y compris le recours à la torture. L'ancien président républicain s'était également dit en faveur de la fermeture de la prison de Guantánamo. De toute évidence, Cheney n'a pas encore digéré sa défaite contre Bush...

Le hic, pour les républicains, c'est que l'ex-vice-président devient leur porte-parole sur la question de la torture, comme le déplore John McCain dans cette interview.

(Photo Reuters)