Le New York Times publie cet article sur des secouristes new-yorkais qui vivent de près la tragédie de Port-au-Prince après avoir connu celle de Ground Zero après les attentats du 11 septembre 2001. Je traduis la déclaration d'un pompier :

«Au moins, après le 11 septembre, nous avions un endroit où aller pour fuir le trou. Ici, c'est comme si Ground Zero s'étendait à la grandeur de l'île de Manhattan. Il n'y a plus rien qui tienne. Comment parviendront-ils à se relever après ça? Cette ville doit être nivelée. Rien ne peut être préservé.»

(Photo Reuters)