Le Daily News et le New York Post publient aujourd'hui des éditoriaux (ici et ici) appelant à la démission de David Paterson à la suite de la publication dans le New York Times d'un article sur le rôle de la police de l'État de New York et l'intervention présumée du gouverneur dans une affaire de violence domestique impliquant un des conseillers de l'administration du démocrate.

De son côté, le Times fait état dans ce reportage des pressions exercées en privé et en public par des alliés de Paterson pour qu'il abandonne sa campagne en vue des élections de novembre. Le gouverneur, qui a hérité de son poste à la suite de la démission d'Eliot Spitzer, a lancé cette campagne le week-end dernier. Il a suspendu son conseiller à la suite de la publication de l'article du Times et demandé au ministre de la Justice de New York, Andrew Cuomo, d'enquêter sur la façon dont son administration a géré cette affaire.

Comme on peut le voir à la une du Post, Patterson n'est pas le seul politicien de Harlem à en baver. Une commission de la Chambre des représentants sur l'éthique a conclu que Charlie Rangel avait enfreint les règles de cette assemblée en acceptant des voyages dans les Antilles payés par une société privée. L'influent démocrate devra rembourser le coût de ces voyages. Il recevra en outre une réprimande publique.