Rand Paul et un de ses amis lui ont mis un bandeau sur les yeux, lui ont attaché les mains, l'ont invitée à fumer de la marijuana et à se prosterner devant «Aqua Buddha», mais ils ne l'ont pas kidnappée «dans le sens légal du terme». La femme anonyme par qui le «scandale» est arrivé a fait cette précision lors d'une entrevue exclusive au blogueur Greg Sergeant du Washington Post.

Cette histoire se serait déroulée en 1983 sur le campus de l'université Baylor au Texas, où Paul a étudié. Dans la version originale publiée sur le site du mensuel GQ, le journaliste Jason Zengerle n'a pas utilisé le mot kidnapping mais plusieurs médias l'ont fait par la suite en reprenant son «scoop».

Si cette histoire est un coup bas des adversaires du candidat républicain à l'élection sénatoriale du Kentucky, ce n'est pas le seul, comme le démontre ce clip dans lequel un démocrate tente de se faire passer pour un partisan raciste de Paul :