Le New York Times explore dans cet article le rôle des médias dans le méli-mélo qui a permis hier à un obscur pasteur de Floride de monopoliser l'attention des États-Unis et d'une bonne partie du monde avec son projet de brûler des Corans.

Disons que les dirigeants américains et internationaux, du général David Petraeus au président Barack Obama en passant par le Vatican, ont grandement contribué cette semaine à élever l'importance de cette histoire par leurs dénonciations de l'autodafé. Les centaines d'Afghans qui ont défilé dans les rues de Kaboul dimanche dernier ont également fait leur part.

Quoi qu'il en soit, le pasteur Terry Jones a continué ce matin à maintenir le suspense concernant sa menace de revenir sur sa décision d'annuler l'autodafé. Lors d'une entrevue à l'émission Today de NBC, il a jeté la responsabilité de cette confusion sur le dos d'un imam de Floride qui lui aurait assuré que le projet de construction d'une mosquée près de Ground Zero serait abandonné s'il annulait l'autodafé.

(Photo AP)