Le site conservateur RedState a beau l'appeler le «représentant favori d'Al-Qaeda» en raison de sa défense du site WikiLeaks, Ron Paul n'est plus la figure excentrique qu'il a déjà été au sein du Parti républicain, selon cet article publié aujourd'hui à la une du New York Times.

L'ancien candidat présidentiel a en effet décroché un poste qu'il convoitait depuis longtemps, président de la sous-commission de la Chambre des représentants sur la politique monétaire intérieure, qui est notamment chargée d'examiner la Réserve fédérale.

Le représentant texan sera également flanqué de nouveaux collègues à la Chambre issus du Tea Party, dont plusieurs partagent sa dévotion pour l'École autrichienne d'économie. Une école confinant à la pensée magique, selon ses détracteurs.

L'article du Times souligne que Paul est fier de la réussite de son fils Rand, élu au Sénat dans l'État du Kentucky le 2 novembre, mais le père semble supris que certains de ses fans rêvent à un ticket Paul-Paul en 2012. Il n'est pas prêt à partager la vedette avec son fils et songe à briguer à nouveau l'investiture du Parti républicain pour la prochaine élection présidentielle.

(Photo AP)