L'administration Obama conteste la version de plusieurs médias américains concernant le rôle prétendument crucial de trois femmes - Hillary Clinton, Susan Rice et Samantha Power - dans la décision du président de donner le feu vert à l'opération «Aube de l'Odyssée». Mais, comme l'écrit le journaliste Mark Thompson de l'hebdomadaire Time dans ce billet, elle ne peut nier le fait qu'une autre femme, le général Margaret Woodward, dirige les frappes aériennes contre le régime de Mouammar Kadhafi, jusqu'à nouvel ordre (sur la photo ci-dessus, elle accompagne George W. Bush vers son avion après l'investiture de Barack Obama).

Selon cet article du Washington Post, ces frappes n'ont cependant pas réussi à empêcher les forces pro-Kadhafi de tuer des civils ou à modifier l'équilibre des forces sur le terrain. Dans une entrevue accordée à Diane Sawyer, Hillary Clinton a néanmoins laissé entendre que le dirigeant libyen cherche peut-être une porte de sortie :