L'Arizona est devenu hier le premier État américain à adopter un projet de loi obligeant les candidats présidentiels à fournir la preuve de leur citoyenneté afin de voir leurs noms inscrits sur ses bulletins de vote.

La gouverneure républicaine d'Arizona Jan Brewer a cinq jours pour promulguer le birther bill, comme la mesure est surnommée, ou y opposer son veto. Si elle ne fait rien, le projet de loi deviendra loi au bout de ces cinq jours.

Les défenseurs du projet de loi jure que celui-ci n'a rien à voir avec la controverse concernant le lieu de naissance de Barack Obama.

P.S. : Je profite de l'occasion pour publier un extrait suivi d'un clip de l'entrevue accordée hier par le président à George Stephanopoulos, qui lui demandait de réagir aux doutes exprimés par Donald Trump sur son certificat de naissance :

«Je pense qu'il y a eu, au cours des deux dernières années et demie, un effort pour m'attaquer d'une façon qui est politiquement opportuniste à court terme pour les républicains, mais qui créé, je pense, un problème pour eux dans le cadre d'une élection générale où la plupart des gens sont pas mal sûrs que le président est né là où il dit être né, en Hawaii, et qu'il n'a pas de cornes.»