Mark Halperin regroupe dans ce billet des réactions de commentateurs conservateurs, centristes et progressistes au discours du candidat républicain à la Maison-Blanche Mitt Romney sur la santé. Il est difficile d'échapper à la conclusion que l'allocution de l'ancien gouverneur du Massachusetts est un bide authentique.

Même s'il a plaidé en faveur de l'abrogation de la réforme du système de santé de Barack Obama, Romney a affirmé qu'il «ne serait pas honnête» de sa part de dénoncer la réforme qu'il a lui-même promulguée à titre de gouverneur du Massachusetts. Cette réforme, qui ressemble en plusieurs points à celle de d'Obama, oblige notamment les citoyens de cet État à souscrire une assurance-maladie, une idée jadis préconisée par des think-tanks conservateurs qui est devenue hyper impopulaire auprès des militants du Tea Party et de leurs compagnons de route républicains.

Je cite la réaction d'Ezra Klein, un commentateur progressiste :

Son argument est le suivant : «Sous une présidence Romney, aucun État ne pourra reproduire mes excellentes réformes en matière de santé.»

Et voici la réaction de Jennifer Rubin, une blogueuse conservatrice :

La seule idée plus stupide que ce discours est celle d'avoir attaché le setter irlandais sur le toit de la voiture.

Ceux qui ne connaissent pas l'histoire du setter irlandais de Romney la trouveront ici.