À la veille d'un discours de Barack Obama sur les soulèvements dans le monde arabe, la Maison-Blanche a annoncé des sanctions contre le président Bachar al-Assad et six autres hauts responsables syriens pour les violations des droits de l'Homme commises dans le cadre de la répression meurtrière des manifestations anti-gouvernementales. C'est la première fois que le président syrien est sanctionné pour les interventions des forces de sécurité syriennes.

Selon cet article du New York Times, la décision de Washington, bien que largement symbolique, représente un pas important vers l'isolement du régime de Damas.

Le discours d'Obama au département d'État à Washington doit porter sur les opportunités que présentent les bouleversements des cinq derniers mois dans le monde arabe. Selon le porte-parole de la Maison-Blanche Jay Carney, le président tentera «de prendre un peu de recul et d'analyser ce dont nous avons été témoins», comme on peut le lire dans cette dépêche de l'AFP.