Barack Obama participera aujourd'hui pour la première fois en personne aux discussions avec les dirigeants démocrates et républicains du Congrès sur le relèvement de la dette, actuellement fixé à 14 300 milliards de dollars. Un accord doit intervenir avant le 2 août, faute de quoi les États-Unis pourraient se trouver en défaut de paiement, selon le département du Trésor.

L'intervention du président survient quelques jours après le retrait de deux dirigeants républicains des discussions d'un groupe bipartisan réuni autour de Joe Biden. En claquant la porte, Eric Cantor, numéro deux des républicains à la Chambre des représentants, a affirmé qu'il y avait une «impasse» sur la question des hausses d'impôts, auxquelles les républicains s'opposent.

Quand Cantor parle de hausses d'impôts, il fait allusion à la proposition des démocrates d'augmenter les recettes de l'État de 400 milliards de dollars en supprimant des niches fiscales accordées aux entreprises (notamment les groupes pétroliers) et aux contribuables les plus fortunés.

Les républicains se disent prêts à relever le plafond de la dette mais seulement si la Maison-Blanche et ses alliés démocrates au Congrès acceptent 1 700 milliards de dollars de coupes budgétaires. Ces coupes ne sont pas à confondre avec celles que proposent le représentant Paul Ryan dans le cadre de son plan d'austérité.

Selon cet article du Washington Post, un compromis se profile peut-être à l'horizon, un certain nombre de républicains s'étant prononcés en faveur de coupes dans le budget du Pentagone, qui est traditionnellement une vache sacrée de leur parti.

En attendant, le compte à rebours se poursuit...