Après les alliés du Tea Party, les vieux loups du Parti républicain à la Chambre des représentants seront-ils les prochains à tenir en otage les États-Unis pour obtenir gain de cause dans la bataille autour du relèvement du plafond de la dette?

Selon des articles publiés sur les sites du Washington Post et du New York Times, ici et ici, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a donné son accord de principe au «compromis» négocié par la Maison-Blanche et le chef de minorité républicaine de la chambre haute, Mitch McConnell, auquel j'ai fait allusion dans ce billet publié ce matin.

Certains vérétans du Parti républicain de la chambre basse, dont John Boehner, hésiteraient cependant à appuyer ce compromis qui ouvre la porte à des coupes automatiques dans les dépenses militaires.

Les démocrates les plus progressistes de la Chambre des représentants ont déjà annoncé qu'ils n'appuieraient pas ce compromis qui ne contient aucune hausse d'impôts pour réduire les déficits. Leurs votes ne seraient cependant pas essentiels à l'adoption de l'accord de dernière heure.