L'échec de la «super-commission» chargée de réduire la dette américaine tient à la «lâcheté politique» des démocrates et républicains de Washington, a estimé hier Michael Bloomberg dans une sortie qui a pourrait relancer les rumeurs sur ses ambitions présidentielles.

Le maire de New York a également critiqué Barack Obama, qui a préféré jouer un rôle discret dans les négociations de peur de les politiser davantage. Je le cite :

«La branche exécutive ne doit pas seulement soumettre un plan à un comité et rester ensuite sur la ligne de touche dans l'espoir que les membres du comité passent à l'action. Ce n'est pas de cette manière qu'un pdg gère une entreprise - et ce ne n'est pas de cette manière que les mesures législatives marquantes ont été adopté par le Congrès, du moins dans l'histoire moderne. Des problèmes difficiles nécessitent un leadership fort et courageux - et de l'action.»

Faute d'un accord au Congrès, des coupes automatiques de 1 200 milliards de dollars dans les dépenses militaires et sociales seront enclenchées. Malgré ses critiques du président, Bloomberg préconise la même approche que lui pour réduire les déficits, une approche qui combine coupes budgétaires et hausses des recettes fiscales.