Même si la situation économique est au premier rang des préoccupations des électeurs, Mitt Romney commence ses discours ces jours-ci en critiquant la politique de Barack Obama vis-à-vis de l'Iran, qui vient de conseiller aux États-Unis de ne pas revenir dans le golfe Persique, où le régime islamique se livre à une démonstration de force autour du détroit d'Ormuz.

Rick Santorum et Newt Gingrich ont également critiqué le président sur l'Iran, l'accusant de mollesse. Mais l'ancien sénateur de Pennsylvanie est celui qui est allé le plus loin dans cette voie en promettant d'attaquer les installations nucléaires de la république islamique pour l'empêcher d'obtenir la bombe atomique, une promesse que Romney a refusé d'endosser hier soir lors d'une interview accordée à Sean Hannity de Fox News :

Ron Paul se distingue de ses rivaux républicains en qualifiant d'«acte de guerre» les sanctions occidentales contre l'Iran, une position qui lui a valu d'être qualifié d'«homme dangereux» par la page éditoriale de l'Union Leader, le plus important quotidien du New Hampshire.