Le New York Times analyse dans cet article publié aujourd'hui en première page les retombées économiques de la hausse du prix de l'essence à la pompe aux États-Unis, n'écartant pas la possibilité que celui-ci atteigne 5$ à la suite d'une éventuelle attaque israélienne contre l'Iran ou d'un autre événement susceptible de perturber le flot du pétrole.

L'essence coûtait hier 4,32$ le gallon (3,78 litres) en Californie et 3,73$ en moyenne sur le territoire national. Les experts estiment qu'une augmentation du prix de l'essence d'un cent sur un an retranche un milliard de dollars au pouvoir d'achat des consommateurs.

La hausse du prix de l'essence à la pompe a également un impact politique. Les candidats à la course à l'investiture républicaine n'ont de cesse d'en faire porter le blâme à Barack Obama. Celui-ci a tenté aujourd'hui de reprendre la main sur cette question en renouvelant son appel en faveur de l'élimination des subventions de quatre milliards de dollars versées annuellement aux compagnies pétrolières, comme on peut le lire dans cet article.

Je dois souligner que les commentaires publiés à la suite du premier article cité dans ce billet sont non seulement nombreux mais également intéressants.