Sans penser que je me prêtais à un complot infamant j'ai publié dans mon blogue hier une vidéo dénichée par le site internet BuzzFeed et montrant Barack Obama en train de prononcer un discours sur le campus de Harvard en 1991 lors d'une manifestation en faveur d'une plus grande diversité dans le corps professoral de la faculté de droit de la prestigieuse université.

Dans ce discours, Obama, alors président de la Harvard Law Review, a vanté Derrick Bell, premier professeur noir titulaire de la faculté de droit de Harvard, une figure légendaire qui a joué un rôle important dans le mouvement des droits civiques avant de fonder la Critical Race Theory, un mouvement de critique juridique qui allait faire de lui un personnage controversé. Pour les tenants de cette théorie, le racisme représente la norme plutôt que l'exception.

Or le clip que j'ai publié dans mon blogue ne montrait pas l'accolade qu'Obama a donné après son discours à Bell, dont la mort à 80 ans a été éclipsée le 5 octobre dernier par celle de Steve Jobs. Comme l'a expliqué Sean Hannity lors de son émission d'hier sur Fox News, cette accolade est scandaleuse car Bell était un «radical» dans la lignée des Saul Alinksy, William Ayers et Jeremiah Wright. Et tous les médias qui ont omis de montrer cette accolade ont participé à un «complot» pour cacher la véritable nature du président Obama. D'où le nom de ce scandale qui a mobilité une bonne partie de la blogosphère de droite : le «Hug-gate».

La vidéo de l'accolade d'Obama à Derrick Bell était, semble-t-il, le dernier «scoop» d'Andrew Breitbart, l'impresario conservateur de l'internet qui est décédé la semaine dernière. Deux de ses disciples ont démontré à l'émission de Hannity hier soir que son combat demeurait entre très bonnes mains :