Dans un éditorial publié le 18 novembre 2008 dans le New York Times, Mitt Romney écrivait que l'aide financière de l'État fédéral à General Motors et Chrysler préconisée par George W. Bush et Barack Obama signifierait la fin du secteur automobile.

Hier, dans une interview accordée à une chaîne de télévision d'Ohio, l'ancien gouverneur du Massachusetts a secoué son écran magique, s'arrogeant une grande part du mérite du sauvetage de Detroit. Il a rappelé qu'il avait suggéré dans le même éditorial que les deux géants se déclarent volontairement en faillite pour renaître de leurs cendres, ce qui s'est éventuellement produit :

«Et finalement quand cela est arrivé, et que l'aide a été accordée, les compagnies se sont remises sur leurs pieds. Je m'attribuerai donc beaucoup de mérite pour le retour de cette industrie.»

Le camp Obama n'a pas tardé à se faire entendre, affirmant que Romney ne parviendrait pas à «tromper» les Américains en déclarant que GM et Chrysler auraient survécu sans un plan de sauvetage.