L'an dernier, Paul Ryan a parrainé un texte de loi rédigé par Todd Akin qui aurait dénié tout financement public aux avortements, sauf en cas de «viol sous la contrainte» (forcible rape). Qu'est-ce qu'un «viol sous la contrainte»?

Le représentant du Wisconsin a refusé hier de répondre à cette question, affirmant qu'«un viol est un viol, fin de l'histoire» (voir le topo ci-dessus). Le colistier de Mitt Romney a également déclaré qu'il se rangerait à la position de ce dernier sur l'avortement («C'est un pas dans la bonne direction», a-t-il dit aux journalistes aujourd'hui). Contrairement à lui, l'ancien gouverneur du Massachusetts admet des exceptions pour viol et inceste à l'interdiction éventuelle de l'avortement.

Comme plusieurs républicains, Paul Ryan estime que des femmes se font parfois avorter sous de faux prétextes, dont le viol ou un danger pour la santé de la mère. Ce dernier prétexte est tellement gros qu'on pourrait y faire passer un camion Mack, a-t-il notamment déclaré en 2000 lors d'un débat sur les avortements tardifs :