La victoire électorale des «séparatistes» du Québec ne devrait pas mener à la «séparation» de la province, explique le New York Times dans un éditorial publié aujourd'hui. Selon le quotidien new-yorkais, les électeurs québécois n'ont pas exprimé par leur vote un appui à l'indépendance mais un rejet d'un Parti libéral «fatigué et teinté de corruption».

Le Times fait valoir que Pauline Marois exposerait la cause indépendantiste à un échec si elle tenait un référendum sur la souveraineté. Le quotidien estime que la chef péquiste choisira plutôt un nationalisme semblable à celui des indépendantistes catalans et écossais, qui jouent «la carte du séparatisme pour arracher le plus de pouvoirs et d'argent possibles» du gouvernement fédéral.

Le Times voit par ailleurs dans l'attentat du Métropolis «un triste rappel des passions que peuvent soulever les questions de la langue et de l'indépendance» au Québec.