La dernière fois que j'ai parlé de Christine Quinn dans ce blogue, c'était pour souligner la parution d'un article dans le New York Times présentant la présidente du Conseil municipal de New York et candidate à la succession de Michael Bloomberg comme une femme sujette à des colères volcaniques en privé. Dans ce même article, la politicienne de 46 ans ne niait pas être «vache» («bitchy»), «insistante» («pushy») et «dure» à l'occasion.

Disons qu'elle présente une toute autre image dans une interview accordée au Times et publiée aujourd'hui à la Une de ce journal. Un mois avant la parution de son autobiographie, Quinn s'ouvre ainsi sur son combat contre la boulimie et l'alcoolisme, deux problèmes qui ont surgi dans sa vie à l'adolescence, époque où sa mère se mourait d'un cancer du sein.

Quinn affirme qu'il n'y a rien de politique dans cette confession publique. Le résultat n'aura pas moins pour effet de l'«humaniser» et d'arrondir les aspérités de son image publique.

Les sondages favorisent Quinn dans la course à l'investiture démocrate pour l'élection de novembre à la mairie de New York.