À la veille d'accueillir les dirigeants des pays du G20 à St-Pétersbourg, Vladimir Poutine a changé de ton concernant la Syrie, n'excluant pas de donner son accord à une opération militaire contre le régime de Bachar al-Assad si on lui présentait des preuves irréfutables que ce dernier est responsable de l'attaque à l'arme chimique du 21 août.

Poutine serait peut-être intéressé à consulter ce blogue, qui publie une des meilleurs résumés des indices permettant de croire que le régime syrien a eu recours à des armes chimiques il y a deux semaines.

Dans cet article, le New York Times compare par ailleurs les «preuves» présentées par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et Israël pour accuser Damas. Ces pays ne s'entendent cependant pas sur les motifs qui auraient poussé le régime d'Assad à donner le feu vert à un assaut majeur à l'arme chimique.

De son côté, le gouvernement russe n'a présenté aucun indice permettant de penser, comme il le fait, que l'assaut du 21 août aurait été commis par les rebelles syriens.