Selon certains commentateurs américains, John Kerry a «gaffé» en déclarant que la Syrie pourrait éviter des frappes américaines en restituant «l'intégralité de son arsenal chimique à la communauté internationale, dans la semaine à venir, tout rendre, tout sans délai».

Le secrétaire d'État américain a ajouté qu'il ne croyait pas que le régime de Bachar al-Assad soit prêt à procéder à une telle restitution. Mais sa déclaration a aussitôt été accueillie favorablement par la Syrie, la Russie, les Nations Unies, le Royaume-Uni et même par certains élus républicains, selon cet article du New York Times.

Se peut-il qu'une «gaffe» puisse mener à une solution pacifique du dossier syrien?