Il y a quelques mois, Nazih Abdel Hamed Al-Raghie et Ikrima auraient peut-être été la cible de tirs de drones américains. Le premier a été capturé à l'aube samedi dans une banlieue de Tripoli par une unité des Navy Seals. Il était recherché pour son rôle présumé dans les attentats commis par Al-Qaïda en 1998 contre les ambassades américaines de Nairobi, au Kenya, et de Dar es-Salaam, en Tanzanie.

Le deuxième a échappé à un assaut sur la ville côtière de Baraawe, en Somalie, exécuté samedi par l'unité des Navy Seals qui a tué Oussama ben Laden. Il serait l'un des chefs militaires du groupe islamiste Al-Chabab, qui a revendiqué l'attaque meurtrière du centre commercial Westgate de Nairobi.

Dans cet article, le New York Times établit un lien entre ces raids et l'engagement pris par Barack Obama en mai de circonscrire le recours aux drones aux cas où il y a menace imminente ou impossibilité de capturer les «terroristes».

Selon cet autre article du Times, Nazih Abdel Hamed Al-Raghie sera traduit en justice à New York. En attendant, il est interrogé sur un navire de la Marine en vertu de la loi de guerre.

Sa capture a soulevé une tempête politique en Libye, comme on peut le lire ici.