Extrait d'une lettre adressée au Wall Street Journal par Tom Perkins, milliardaire américain et fondateur d'une société de capital de risque :

«Écrivant de l'épicentre de la pensée progressiste, San Francisco, je voudrais attirer votre attention sur les parallèles entre l'Allemagne fasciste des nazis et sa guerre à ses "1%", nommément les juifs, et la guerre des progressistes aux 1%, nommément les "riches".»

Perkins finit sa lettre en se demandant si les États-Unis ne connaîtront pas bientôt leur «Nuit de Cristal», allusion au pogrom contre les juifs organisé par le régime hitlérien en 1938.

Comme le rappelle aujourd'hui Paul Krugman dans cette chronique, Perkins n'est pas le premier «plutocrate» américain à confirmer la loi de Godwin. En 2010, Stephen Schwarzman, patron du groupe Blackstone, avait comparé une proposition d'éliminer des niches fiscales pour les fonds spéculatifs et les gestionnaires de fonds d'investissement privés à l'invasion de la Pologne par Hitler en 1939.