La couleur de sa peau devrait influencer la position de Barack Obama sur les programmes de surveillance de la NSA. C'est du moins l'opinion de Rand Paul, qui a donné aux journalistes un avant-goût du discours qu'il prononcera plus tard aujourd'hui à ce sujet sur le campus de l'université de Californie à Berkeley, un des bastions de la gauche intellectuelle aux États-Unis.

Je cite le sénateur républicain du Kentucky et candidat potentiel à la Maison-Blanche en 2016 :

«Le premier président afro-américain devrait être un peu plus conscient de ce qui est arrivé en matière d'abus de surveillance domestique. Martin Luther King a été espionné, les leaders des droits civiques ont été espionnés, Muhammad Ali a été espionné, les manifestants anti-guerre ont été espionnés. La possibilité d'abus en cette matière est incroyable. Aussi cela m'est-il égal s'il n'y a jamais eu une preuve d'abus en ce qui concerne la NSA. Ils ne devraient pas collecter les données.»

C'est toujours une bonne idée pour un Blanc élevé au Texas et issu du Tea Party de dire à un Noir ce qu'il devrait penser en tant que Noir.