Ils ne sont pas sûrs que le gouverneur du New Jersey Chris Christie ait un grand avenir politique après le «Bridgegate». Ils s'inquiètent de la montée du sénateur du Kentucky Rand Paul. Et ils s'agitent en coulisses afin de convaincre l'ancien gouverneur de Floride Jeb Bush de briguer la présidence en 2016 et de jeter les bases d'une campagne de financement qui le mènera à la Maison-Blanche.

C'est du moins ce qu'on peut lire ce matin dans cet article du Washington Post portant sur les manoeuvres et espoirs de donateurs, stratèges et autres bonzes du Parti républicain.

Selon son entourage, Bush ne prendra pas de décision concernant une course à la Maison-Blanche avant la fin de l'année. Mais il ne reste pas cloîtré à la maison pour réfléchir à la question. Il parcourt plutôt le pays, enfilant les discours sur divers sujets et appuyant des candidats républicains aux élections de mi-mandat.

Et ce week-end, Bush fait partie des aspirants républicains présumés à la présidence qui sont à Las Vegas pour participer à la réunion printanière de la Republican Jewish Coalition et rencontrer un de ses bailleurs de fonds, le milliardaire Sheldon Adelson, qui cherche un candidat présidentiel sur lequel parier en 2016.

Le fait que des grosses légumes républicaines le voient comme le candidait idéal pour l'élection présidentielle de 2016 ne fait évidemment pas de Jeb Bush, 61 ans, un candidat parfait. Comme le souligne le Post, son nom est probablement son principal handicap. L'ex-gouverneur de Floride n'est pas non plus celui qui est le plus en phase avec les idées du Parti républicain d'aujourd'hui, sur la question de l'immigration notamment.

Mais entre lui et Rand Paul, par exemple, le choix est évident, aux yeux de l'élite républicaine.