Au moins 48 personnes peuvent pousser un soupir de soulagement aujourd'hui à Dallas. Leur mise en quarantaine a pris fin à 1h ce matin, soit 21 jours après la confirmation du premier cas d'Ebola aux États-Unis, celui de Thomas Eric Duncan, qui est décédé le 8 octobre. Aucune de ces personnes ayant été en contact avec le défunt, y compris sa fiancée, ne présente de symptômes de la maladie.

Plus de 70 soignants s'était occupés de Duncan au cours de son séjour à l'hôpital continuent à être surveillés. La période d'incubation du virus Ebola peut varier entre deux et 21 jours.

Deux infirmières de Dallas ont contracté la fièvre hémorragique après avoir traité Duncan. Leur infection a semé la panique dans plusieurs endroits aux États-Unis, dont une ville du Mississippi où des parents ont retiré leurs enfants d'une école après avoir appris que son directeur avait voyagé en Zambie, un pays d'Afrique du Sud qui n'est pas touché par l'épidémie d'Ebola.

À deux semaines des élections de mi-mandat aux États-Unis, plusieurs candidats reflètent ou exploitent la peur de leurs concitoyens en réclamant une suspension des vols entre les pays d'Afrique de l'Ouest touchés par le virus et les États-Unis, une mesure à laquelle l'administration Obama et la plupart des experts de la santé s'opposent en affirmant qu'elle augmenterait les risques de contagion plutôt qu'elle ne les diminuerait.

Selon cet article de Politico, la peur du virus Ebola et la gestion de la «crise» par le gouvernement américain pourrait nuire aux candidats démocrates à l'occasion du scrutin du 4 novembre.