En voyant la pub qui coiffe ce billet, plusieurs commentateurs politiques ont cru qu'elle représentait le premier jalon d'une campagne devant permettre à Paul Ryan de jouer les chevaliers blancs à l'occasion de la convention républicaine de Cleveland et de sauver son parti de Donald Trump et de Ted Cruz.

Dans un article publié hier, le New York Times a indiqué que la pub représentait plutôt le premier jalon d'une toute autre campagne. Une campagne qui doit permettre au président de la Chambre des représentants de jouer un rôle de premier plan «pour reconstruire (son parti) si les républicains se divisent et perdent cet automne».

Chose certaine, Ryan a exclu cet après-midi, «une fois pour toutes», la possibilité qu'il devienne candidat pour l'investiture républicaine à Cleveland. «Permettez-moi d'être clair: je ne veux pas et je n'accepterai pas l'investiture de notre parti», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Et d'ajouter ce message à l'intention des délégués : «Si aucun candidat n'a la majorité lors du premier tour de scrutin, je crois que vous devriez seulement vous tourner vers une personne qui a participé aux primaires. Ne comptez pas sur moi.»

Cela dit, Ryan avait également déclaré qu'il ne voulait pas de la présidence de la Chambre des représentants.