De 200 à 300 membres des forces spéciales américaines conseillent les troupes irakiennes et kurdes qui participent à la vaste offensive visant à chasser le groupe État islamique de Mossoul, la deuxième ville d'Irak. Ils font partie d'un contingent d'environ 5 000 soldats américains aujourd'hui présents en Irak.

Comme l'explique le New York Times dans cet article, l'offensive en cours constitue le plus important test de la doctrine énoncée par le président américain pour renverser les gains réalisés par l'EI au cours des dernières années en Syrie et en Irak. Une doctrine qui repose sur l'idée que les États-Unis ne mèneront pas ce combat en première ligne mais soutiendront plutôt les forces militaires locales dans la reconquête de leurs territoires respectifs.

Obama quittera peut-être la Maison-Blanche sans savoir si stratégie aura contribué à la reconquête de Mossoul. Mais le succès ou l'échec de l'offensive actuelle fera partie de son héritage.