Barack Obama a défendu le droit de protester d'un partisan de Donald Trump - un vétéran du troisième âge, semble-t-il - hier lors d'un rassemblement démocrate sur un campus universitaire de Fayletteville, en Caroline du Nord. «Nous vivons dans un pays qui respecte la liberté d'expression», a déclaré le président en enjoignant ses supporteurs à se calmer. «Il semble qu'il ait servi dans notre armée. Nous devons respecter cela», a-t-il ajouté

Jetez un coup d'oeil à la vidéo ci-dessus et comparez-la à la façon dont Donald Trump a décrit la scène hier soir lors d'un de ses rassemblements :

«Il s'adressait au protestataire en criant, en criant vraiment. En passant, si je parlais de la façon dont Obama a parlé à ce protestataire, on dirait, 'il a perdu la boule'.»

D'autres nouvelles en ce dernier samedi avant l'élection présidentielle :

L'Associated Press a obtenu des documents officiel indiquant que Melania Trump a travaillé illégalement aux États-Unis avant d'obtenir un permis de travail, contredisant les déclarations de l'épouse du candidat républicain et de son avocat après des allégations de même nature l'été dernier.

Le National Enquirer a versé 150 000$ à une ancienne «playmate» de Playboy pour obtenir l'exclusivité de l'histoire de sa relation présumée avec Donald Trump en 2006 et 2007, selon le Wall Street Journal. Le tabloïd de supermarché, dont le propriétaire est un partisan de Trump, n'a pas payé cette somme pour publier l'histoire de Karen McDougal mais plutôt pour s'assurer qu'elle ne paraisse jamais, selon le Journal.

Lors d'une interview accordé hier à la chaîne russe RT, le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a affirmé que de riches dirigeants du Qatar et de l'Arabie saoudite ont à la fois contribué au financement de la Fondation Clinton et du groupe État islamique.

Un juge de la Caroline-du-Nord a ordonné à l'État de restaurer l'éligibilité d'électeurs dont les noms avaient été rayés des listes électorales. La décision du juge pourrait affecter des milliers d'électeurs afro-américains qui craignaient avoir perdu leur droit de vote.

La reine de la pop, Beyoncé, et son mari Jay Z ont donné un spectacle en appui à Hillary Clinton hier soir à Cleveland, première ville de l'Ohio, un des États clés de l'élection présidentielle de 2016. «Je veux que ma fille grandisse en voyant une femme à la tête du pays. C'est pour cette raison que je suis avec elle», a dit Beyoncé.