Mitt Romney rencontrera Donald Trump dimanche pour discuter du poste de secrétaire d'État, selon NBC News. Impossible de savoir comment tout cela finira mais il n'est sans doute pas inutile de rappeler que l'ancien gouverneur du Massachusetts a traité le président désigné d'«escroc» et de «charlatan» durant la course à l'investiture républicaine.
Le sommet Trump-Romney pourrait signifier que Rudolph Giuliani n'est plus dans la course pour décrocher le poste le plus prestigieux au sein d'une administration américaine. Il semble que la candidature de l'ancien maire de New York comme chef de la diplomatie américaine ait suscité des doutes croissants chez le président désigné. Il faut dire que les médias ont multiplié les reportages au cours des 48 dernières heures sur les liens d'affaires de Giuliani avec plusieurs États, dont le Qatar et la Serbie. Les médias ont aussi rappelé les incidents à caractère racial ou diplomatique qui ont précédé ou marqué le séjour de Rudy à la mairie de New York.
La rencontre entre Trump et Romney, un homme sérieux et expérimenté, a de quoi encourager les républicains et les démocrates qui s'inquiètent de la qualité médiocre ou inacceptable de certains membres de l'entourage du président désigné. Cela dit, les idées de Romney au sujet de la Russie, notamment, sont aux antipodes de celles de Trump. En 2012, Romney affirmait que la Russie était l'adversaire géopolitique numéro un des États-Unis.