Le général à la retraite Michael Flynn, dont le penchant pour les théories de complot est bien connu, a rencontré récemment à New York le politicien autrichien Heinz-Christian Strache, ex-militant néo-nazi devenu en 2005 président d'un parti d'extrême-droite.

Strache, chef du Parti de la liberté, a fait état hier de sa rencontre avec le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump dans un texte publié sur sa page Facebook. Le sujet principal de ce texte était la conclusion d'une entente entre le Parti de la liberté et la Russie unie, le parti de Vladimir Poutine.

Selon cet article du New York Times, les déplacements de Strache à Moscou et à New York «avaient manifestement pour but de donner l'impression que le Parti de la liberté (...) jouit d'une stature internationale et entend continuer à poursuivre sa conquête du pouvoir» après sa défaite lors de la récente élection présidentielle autrichienne.

Mais pourquoi Flynn a-t-il accepté de rencontrer Strache, qui compte parmi ses alliés européens non seulement Poutine mais également Marine Le Pen et Frauke Petry, la pasionara de l'Alternative pour l'Allemagne, un autre parti d'extrême-droite?

Dès que nous aurons une réponse à cette question, nous reviendrons sur le sujet. En attendant, faut-il s'attendre à une rencontre prochaine entre Flynn et Le Pen?