Pendant qu'une bonne partie de la classe politique et médiatique américaine continuent à se pâmer devant la décision de Donald Trump de lancer des frappes contre une base aérienne syrienne, Bachar Al-Assad et son aviation se sont remis à bombarder la localité visée par une attaque à l'arme chimique mardi.

Des témoins ont déclaré aujourd'hui que les bombardements avaient tué au moins une femme et blessé plusieurs autres personnes à Khan Cheikhoun, qui a désormais les allures d'une ville fantôme. Des témoins ont également indiqué que des avions s'étaient remis à décoller de la base aérienne visée par les missiles américains.

De commenter le ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu : «Si cette intervention se limite à une base aérienne, si elle ne se poursuit pas et si nous ne délogeons pas le régime en place en Syrie, cette intervention n'aura qu'une portée symbolique.»

Mais force est d'admettre que l'image de missiles volant vers leur cible a un étrange effet sur l'imaginaire américain.