À l'approche des 100 premiers jours de sa présidence - une étape symbolique qui doit s'accompagner normalement d'au moins une ou deux réalisations majeures -, Donald Trump s'est défoulé contre le Canada, à défaut d'avoir pu remplir sa promesse de renégocier ou de liquider l'ALENA.

Je cite un passage d'un article de La Presse Canadienne sur la sortie la plus virulente jusqu'à maintenant du président américain contre son voisin du Nord :

M. Trump s'est plaint des échanges commerciaux avec le Canada dans trois domaines: le bois d'oeuvre, l'énergie et les produits laitiers. Il a déclaré que les États-Unis ne pouvaient pas laisser le Canada profiter d'eux.

Le message de jeudi, délivré depuis le bureau ovale de la Maison-Blanche, était plus détaillé que ses récriminations faites en début de semaine au Wisconsin contre la réglementation canadienne sur les produits laitiers.

Rappelons que Trump laissait entendre il n'y a pas longtemps qu'il n'envisageait que de «petits ajustements» à l'ALENA. De toute évidence, il a changé d'opinion sur ce sujet, qualifiant l'accord de libre-échange de «catastrophe pour notre pays». Mais ne s'agirait-il qu'une autre montée de lait pour rassurer sa base?