Les États-Unis tentent de convaincre les membres du Conseil de sécurité des Nations unies d'adopter de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord assorties d'un embargo pétrolier, selon le New York Times.

Selon des responsables de l'administration Trump, un tel embargo constitue le meilleur moyen de résoudre l'affrontement avec Pyongyang sans résoudre à l'option militaire. Ces mêmes responsables ne sont cependant pas les plus optimistes d'obtenir l'appui de la Chine.

Près de 90% des biens importés par la Corée du Nord, et toutes ses importations énergétiques, viennent de la Chine. Or, la Chine estime qu'un embargo pétrolier contre Pyongyang précipiterait la chute du régime de Kim Jung-un et permettrait à la Corée du Sud, allié des États-Unis, de conquérir son voisin du nord et de s'installer à sa frontière.

Le Times précise que la question de l'embargo pétrolier devrait néanmoins être abordée par Donald Trump à l'occasion d'une conversation téléphonique que son entourage tente d'organiser avec son homologue chinois.

En attendant, la Corée du Nord préparerait un nouveau tir de missile, quelques jours seulement après le plus puissant essai nucléaire jamais réalisé par Pyongyang. Comme quoi les menaces du président américain ont un effet limité.