À quoi rime la plainte déposée hier à Los Angeles par l'actrice Stephanie Clifford, alias Stormy Daniels, contre Donald Trump pour tenter de faire invalider la clause de confidentialité qu'elle a signée avec lui?

Dans l'entente qui lui a valu 130 000$ le 28 octobre 2016, Clifford n'a pas seulement promis de garder le silence sur sa liaison présumée avec Donald Trump. Elle s'est aussi engagée à lui remettre «certaines images ou textos reliés ou rédigés par DD», initiales de David Dennison, l'alias utilisé par le futur président dans le texte de l'entente.

Or, il y a lieu de croire que l'actrice a conservé des copies de ces images et de ces textos et peut-être même les originaux. Et l'on peut facilement penser que ces documents, s'ils étaient rendus publics, pourraient embarrasser le président, ou du moins choquer certains électeurs, et valoir leur pesant d'or.

Reste que Stormy Daniels et son avocat doivent considérer que leur plainte pourrait leur valoir à terme un joli pactole, surtout si «certaines images» sont de bonne qualité.

Ah oui, j'oubliais: la plainte de Clifford affirme aussi que le versement de 130 000$ à la veille de l'élection présidentielle a violé la loi électorale car il n'a pas été comptabilisé dans les dépenses électorales de Donald Trump.